Métiers de la santé et du soin : les jeunes Européens disent oui !
Un métier utile. Un métier qui apporte beaucoup aux autres et à la société. Pour une très forte majorité de jeunes Européens (plus de 8 sur 10), c’est bien ce sentiment d’utilité , avant tout autre aspect, qui motive leur intérêt pour les professions de la santé et du soin. Et 77 % considèrent que c’est un métier dont on peut être fier.
Les jeunes veulent travailler pour prendre soin des autres, c’est un des enseignements de l'enquête réalisée par Ipsos auprès des 16 - 20 ans dans sept pays d’Europe (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Royaume-Uni, Pays-Bas) : pour 63 % des sondés, « la passion pour aider les autres est un moteur essentiel. » L’étude menée à l’initiative de la Fondation Clariane tente de mieux connaître l’image que celles et ceux qui sont à l’aube de leur vie professionnelle se font du secteur de la santé. Et c’est une image très positive, puisqu’en termes d’intérêt, ils classent ce secteur professionnel en troisième position sur les dix-huit proposés, faisant avec 45 % presque jeu égal avec le luxe (51 %) et l’éducation (47 %). Il est même le premier des secteurs cités aux Pays-Bas, et occupe la deuxième place en France, en Belgique et au Royaume-Uni.
Attractivité et pénurie : un apparent paradoxe ?
Donnée significative révélée par l’enquête, le fait d’être en relation avec des personnes exerçant dans ce secteur ou conforte son attractivité. En effet, la perception favorable des jeunes Européens pour ce milieu professionnel est plus accentuée parmi les personnes dont un proche (parfois plusieurs) travaille déjà dans le secteur. Le fait d’avoir un membre de son entourage confronté à la maladie a les mêmes conséquences : plus perceptible, plus concret, ancré dans la vie, le métier séduit.
Qu’est ce qui pourrait alors empêcher cette jeunesse de sauter le pas et de choisir cette voie professionnelle ? Car c’est l’apparent paradoxe, les pays du Vieux Continent connaissent actuellement une pénurie de soignants. Parmi les freins soulevés par les intéressés, la charge de travail (39 %) qui devance de quatre points les horaires irréguliers, et la faible rémunération (29 %). Ces freins sont communs à de nombreux secteurs, mais il en est, conséquent, un spécifique à la santé et au soin : le fait de devoir « faire face à la maladie, à la souffrance et à la mort. » Cette dimension à la fois intrinsèquement liée au métier et profondément intime reste un obstacle pour plus d’un jeune européen sur trois (37 %).
L’enjeu de la formation
Sensibilisation, formation, c’est sans doute dans ces deux mots que réside une partie de la solution pour faire sauter certains verrous. Comme le souligne Sophie Boissard, directrice générale de Clariane et présidente de la fondation de l’entreprise, cette étude « encourage à déverrouiller largement l’accès à la formation et à mieux prendre en compte l’équilibre vie privée – vie familiale. », et permettre ainsi que l’attractivité manifeste pour le secteur se concrétise en choix de carrière, en choix de vie. Une réponse à la « quête de sens » souvent évoquée pour définir les attentes des jeunes générations vis-à-vis du monde professionnel.
Découvrir les résultats de l'étude Ipsos sur l’attractivité des métiers de la s…
Les principaux enseignements en images
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